Penny Watson Webb

#coupcoeur

Après un premier opus époustouflant, il me tardait de savoir ce que Dame Watson Webb allait me réserver dans la suite à venir. Et vous savez quoi ? L’attente en valait largement la peine… Je ressors de ma lecture littéralement conquise !

Une fois de plus j’ai succombé à la plume de Penny Watson Webb. Il faut dire qu’elle n’a pas son pareil pour manier les mots mais également pour faire vibrer ses lecteurs de la meilleure façon qui soit en les immergeant à travers un décor fascinant pendant cette fameuse période sombre du Moyen-Âge en France. Et c’est justement cela justement son gros point fort. À aucun moment elle n’enjolive les choses bien au contraire avec un naturel désarmant, elle nous met face à une dure et déconcertante réalité. Et c’est toujours autant passionnant ! Mais l’autre point fort de ce petit bijou, ce sont ces personnages. Tous sans exception sont pour ma part réussis et chacun a son importance.

Un duo attachant qui vous réserve bien des surprises. Lui n’est qu’autre l’intrigant Pierre de Flouville, l’un des démons de Dol. Un redoutable guerrier qui a subit les pires sévices et qui a soif de vengeance depuis cette terrible perte. Mais ce qu’il n’avait pas prévu c’est d’être à ce point troublé par la présence de cette admirable jeune femme… Elle est une vraie force de caractère. Aziliz Le Cam. Elle n’a pas eu la vie facile et pourtant elle n’a jamais baissé les bras. Bien qu’elle sache la vérité concernant sa soeur, elle est prête à tout pour protéger sa soeur. Et rien ni personne ne pourra l’en empêcher. Pas même ce chevalier qui éveille en elle des sentiments forts déroutants… 

Quand aux autres personnages ? On fait plus ample connaissance avec Dame Katel. Cette femme a beaucoup souffert et vit toujours dans la peur. Aucune femme ne devrait vivre le calvaire qu’elle a du endurer. On voit également les frères de Brunhilde sous un nouveau jour. Et j’avoue que je suis agréablement surprise. On retrouve bien évidemment Conan & Brunhilde, toujours aussi fous l’un de l’autre. Mais si Brunhilde ne m’a pas déçue, son époux c’est une toute autre histoire. Mais fort heureusement il a su se reprendre au bon moment. Quand à ceux qui complotent ? Comment dire… ce sont des vermines de la pire espèce qui ne pensent qu’à une chose le pouvoir.

En bref… Une autre réussite pour Penny Watson Webb ! Dans la même lignée que le premier opus, « La belle des Salines » est l’une de ces divines lectures qui vous happent dès les premières pages et qui ne vous lâchent à aucun moment. Entre complots, trahison, action, danger, tension, passion, humour, sensualité et émotions vives, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Et quand arrive la fin, c’est l’apothéose la plus totale. Maintenant, il me faudra faire preuve de patience pour savoir ce qu’il va advenir de nos personnages… 

Voici un moment que je n'avais pas lu un historique de cette qualité... qui plus est dans une région que j'adore !! C'est un vrai historique, adossé sur des recherches approfondies et avec une belle qualité d'écriture - on sent que ce n'est pas traduit --> cela pose peut-être la question du niveau de traduction des Harlequin écrits en anglais à la base. Dans les romans d'amour, l'amour c'est chouette, mais jamais autant que lorsque l'intrigue se tient de cette façon ! Hâte de lire la suite... mais où est-elle ?? Du coup je fais une razzia sur les autres livres de Penny :-)

Je sentais que ce tome serait mon chouchou, déjà la couverture est la même que "Les Lionnes de Venise" de Mireille Calmel, ma duologie favorite. J'ai adoré cette histoire où l'héroïne passe par tellement d'épreuves, aucun temps mort, les événements s'enchaînent et cette histoire d'amour est vraiment particulière. Merci NetGalley et Harlequin pour cette belle lecture. Petite erreur sur la quatrième de couverture, c'est Audry et non Aubry.

Paris, 1202.

A la mort de Saladin, l'Orient est en guerre. Philippe Auguste se tient au courant des événements grâce à Renaud, l'un des fils du comte de Tonnerre qui y vit depuis dix ans. Audry est le chef des Cobras noir et voue une haine féroce pour Adelys de Rougy, la nouvelle espionne d'Adèle de Champagne. Tout comme pour Ysance, la reine-mère l'a modelé à sa guise jusque dans l'art de séduire.

A Venise, Adelys et sa sœur Philippa suivent le comte de Brunswick, le mari d'Adelys, une union purement politique orchestrée par la reine-mère. Quand celui-ci est assassiné, Philippa est accusée et elles sont obligées de prendre la fuite, trouvant momentanément refuge dans un couvent. Enjeu politique, Adelys est menacée de mort par Karl de Bavière qui n'aura de cesse de la traquer. Emissaire, Adelys joue de ses charmes devant les puissants de ce monde afin de garantir la sécurité de Philippa, simple d'esprit. Prisonnière d'Audry, la haine que lui voue celui-ci l'amène à une nuit de luxure, gage de non-retour. 

Sur le chemin du retour, Adelys est enlevée. L'enfer ne fait que commencer. C'est l'union de deux frères, Renaud et Audry, un Croisé et un mercenaire qui vont partir à la recherche d'Adelys, pion politique de la plus haute importance bien malgré elle.

Adelys devra subir bien des épreuves pour celui qu'elle aime tandis qu'Audry devra prendre une décision lourde de sens pour celle qu'il aime.

Quand la haine et la vengeance sont le reflet d'un amour dangereux, entre Orient et Occident !

Un troisième tome qui invite au voyage jusqu'aux confins du désert où se scellera une passion dévastatrice entre enjeu politique et conquête de territoires. L'autrice fait découvrir le charme subtil de l'Orient, ses us et coutumes tandis que les protagonistes du quatrième tome s'emboitent tout naturellement dans l'histoire.

Une bonne romance historique que j'ai su apprécier à sa juste valeur. J'ai tout particulièrement été charmée par la plume de l'auteure.

L'histoire est captivante, pleine de rebondissements, et le choix du contexte historique intéressant et peu commun.

Je reconnais que certaines scènes entre Aigline et Wulfric sont quelques peu brutales et peuvent sembler horribles mais je n'ai pas pour autant oubliée que ce livre se déroule en 911 où la mentalité des femmes était différente et où la femme devait, entre autres, loyauté et obéissance à son mari...

Ceci étant dit, je me procurerai bien un autre bouquin de Penny Watson Webb... et sans hésitation !

J’ai complètement été happé par cette histoire, du début à la fin l’auteure nous tient en haleine, son récit des guerres entre Normands et Bretons est juste allaitant, on a l’impression d’y être. Soyons chauvin une romance historique bien de chez nous ça change. Brune est une jeune femme attachante, pleine de bonne intention. Elle ne cherche qu’à régler le conflit qui oppose les normands et les bretons et à vivre paisiblement, c’est d’ailleurs avec cette idée en tête qu’elle décide d’épouser Conan, mais ce n’est pas si simple. Loin des complots, trahisons naïvement elle pense pouvoir rapprocher son frère le comte de Montgomery et son époux. Le début du récit nous plonge dans la difficulté que rencontre Brune pour trouver sa place dans le fief de Conan et avouons le il ne l’aide pas beaucoup. Certaine diront surement qu’il contribue à l’exclusion de Brune. Mais là aussi au fil du récit on comprend la réaction de Conan, si au départ il m’a paru antipathique, j’ai pris plaisir à le découvrir. Les personnages secondaires sont tous aussi attachants, Guillaume, Pierre, Hélène, Dame Katel, Amélie et Erwan permettent de découvrir le calvaire que chaque breton a traversé.

 Très bonne lecture, agréable et pleine d'annecdotes historiques. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre