Alix Marin

6 auteurs pour 6 nouvelles de Noël, c'est la petite douceur bienvenue des fêtes de fin d'année. Ces courtes histoires se dévorent en mode cocooning et ça fait du bien. Parfois, c'est juste trop court...

Dans cette histoire, nous faisons la rencontre de Manon qui est attirée par un de ses collègues de travail et ce dernier ne semble pas insensible à la demoiselle. Cependant, notre héroïne est du genre « Poissarde » quand le 31 décembre arrive. Au lieu de conclure avec le beau Raphaël, elle se retrouve dans la chambre de son cousin qui se prénomme Thomas. Le réveil, le 1er janvier, sera plutôt délicat et maladroit mais Manon et Thomas se rendent compte qu’ils ont de nombreux points communs et une amitié se noue rapidement entre ces deux là. Enfin Amitié ou Amour?

Autant vous le dire toute suite, je suis passée à côté de cette histoire. J’en attendais énormément mais je pense que cette romance est trop « moderne » pour moi. Je me suis même sentie un peu has been à plusieurs reprises. En même temps la quatrième de couverture laissait présageait un roman plutôt moderne avec des termes comme « target » qui veut dire cible. On retrouve de nombreux mots anglais comme celui-ci dans le roman. Enfin en l’occurence, ce n’est pas réellement cela qui m’a embêté mais je pense que c’est un tout. De plus, pour moi ce n’est pas réellement une romance de Noël car l’histoire débute certes aux alentours du 31 janvier mais c’est seulement quelques chapitres et après tout se déroule en dehors de la période des fêtes. Je trouve que la couverture est un petit peu trompeuse.

Si vous saviez comment cette critique est difficile à écrire. Je sais qu’il y a une auteure qui a mis beaucoup de son coeur pour écrire ce roman. Je n’ai pas envie de critiquer pour critiquer mais j’essaie de vous dire de façon constructive pourquoi je suis passée à côté de cette histoire et qu’elle ne m’a pas vendu du rêve. Tout d’abord, je vous avoue que j’ai eu beaucoup de mal avec l’héroïne. Elle approche la trentaine si je ne dis pas de bêtises et je vous avoue que parfois j’ai vraiment eu l’impression qu’elle se comportait comme une adolescente. J’avais envie de lui donner quelques baffes pour la réveiller. En ce qui concerne le héros, j’ai quand même beaucoup aimé le choix d’Alix Marin de faire de Thomas un héros pas comme les autres. Ce n’est pas un mâle alpha. Il n’attire pas toute suite. Enfin quand on le rencontre, on ne se dit pas « Whoua ». On tombe sous son charme au fil des chapitres lorsqu’il se dévoile. Enfin lui aussi aurait mérité quelques coups de pieds aux fesses mais quand même beaucoup moins que Manon.

En ce qui concerne l’histoire, l’idée de départ était chouette. Deux personnages qui deviennent amis avant de tomber amoureux l’un de l’autre. Je ne dis pas qu’elle a été mal exploitée mais il y avait certaines choses qui étaient vraiment prévisibles. D’autres choses étaient trop rapides pour moi et d’autres parfois un peu trop longues. Je ne remets en aucun cas la plume d’Alix Marin en cause car je suis vraiment tombée sous le charme de celle-ci dans « Nos petites inconséquences » mais ce roman n’était tout simplement pas fait pour moi. Il s’adresse peut-être à un public un peu plus jeune. Mon dieu, j’ai l’impression d’être vieille en disant ça cependant je le pense vraiment. Je serais heureuse d’avoir d’autres retours sur cette histoire pour connaître votre ressenti personnel.

Pour résumer et conclure ma chronique sur « L’amour est une question de (mal)chance », cette histoire n’a pas atteint la « Target » qu’est mon coeur avec cette romance ( oui j’étais obligée de le dire ) mais je respecte les choix audacieux que l’auteure à fait pour vouloir représenter la génération Y dans cette histoire.

J’avais adoré le premier roman d’Alix Marin paru aux éditions Harlequin. Je me suis donc lancée dans celui-ci les yeux fermés et avoue avoir été un peu déroutée… je vais vous expliquer maintenant pourquoi !

Nous faisons ici connaissance avec Violette, une jeune française vivant en Normandie et chantant dans un petit groupe de rock. Un jour, elle décide de tout quitter pour partir tenter sa chance à Londres. Là-bas, elle va rencontrer un groupe de rock, une copine délurée et un photographe arrogant et diablement sexy. Dès sa première rencontre avec lui, Violette va être troublée et se sentir irrémédiablement attirée par lui. Mais surtout, Violette va se rendre compte que la route menant au succès est semée d’embuches. Sera-t-elle assez forte pour y arriver ? Pourra-t-elle y arriver seule ?

Violette a grandi avec une mère assez distante et sans père. Elle a été élevée par ses grands-parents, chez qui elle vit avant de partir pour Londres. Là-bas, elle va devoir se débrouiller et le moins que l’on puisse dire, c’est que Violette n’est pas du style à se laisser porter par les évènements. Pas du tout !! Au contraire, elle va chercher un petit boulot, essayer de se faire connaitre et malgré les péripéties  qu’elle va devoir surmonter, elle ne baissera jamais les bras. Son défaut serait peut-être de toujours vouloir se débrouiller seule. En effet, elle a du mal à faire confiance et n’osera pas s’appuyer sur Flynn, le photographe sexy, ou ses nouveaux amis anglais. Têtue et intrépide, elle est « rock » autant dans l’attitude que dans la musique. J’ai beaucoup aimé ce personnage même si par moment, je l’ai trouvée extrême dans ses décisions et un peu trop impulsive. Néanmoins, contrairement à ce que l’on rencontre fréquemment, elle n’est ni fade ni aseptisée et à côté de nombreuses héroïnes, elle pourrait passer pour une « chieuse caractérielle ». J’ai apprécié qu’elle se prenne en main et qu’elle ne laisse personne décider de quoi que ce soit à sa place.

Comme lors de ma précédente lecture de cette auteure, je me suis laissée piéger rapidement par ce roman. En effet, une fois commencé, il est très difficile d’en décrocher. La plume d’Alix Marin est fluide et vous prend aux tripes et au cœur. Son écriture est une nouvelle fois très visuelle, c’est à dire qu’on a l’impression en permanence de plonger dans l’histoire et de la vivre au côté des protagonistes. A noter que même si ce roman est classé dans les romances, ce n’est pas l’histoire d’amour de Violette qui est le cœur de l’histoire. C’est véritablement son parcours de musicienne et de chanteuse ainsi que sa quête d’elle-même qui sont les éléments centraux de l’intrigue. J’ai trouvé cela intéressant et original. Le petit bémol que je mettrai à ce roman est qu’à un moment donné, les péripéties se multiplient et, pour moi, c’était presque trop. Du coup, même si Violette est forte, combattante, trop c’est trop !! Cela n’enlève rien au plaisir que j’ai pris à lire ce livre mais cela me laisse un peu perplexe sur la fin de l’histoire.

Pour conclure, « rien d’autre que nous » est un roman qui ne ressemble à aucun autre. Encore une fois, la plume d’Alix Marin est envoutante et vous embarquera de la Normandie au métro londonien sans vous laisser le temps de souffler. Cette romance rock and roll est parfaite pour tous les amateurs de musique et pour tous ceux qui cherchent une histoire avec une héroïne forte qui va se construire par elle-même.

J'ai adoré me plonger dans cette nouvelle. La plume d'Alix Marin est vraiment très agréable à lire et addictive.

Dommage que ce soit une nouvelle, car j'étais vraiment dans l'histoire et j'aurai voulu plus. Beaucoup plus ! Elle ne tombe pas dans les clichés des joueurs de foot, ni même dans le cliché de l'histoire de la nana qui est sortie avec une star et c'est ce que j'aime chez Alix Marin, sa manière de rendre un sujet banal et déjà vu en littérature ou film, unique.