L'auteur
Trois ans après sa saga Sinners of Saint, L.J. Shen revient avec une nouvelle série intitulée All Saints High et qui tourne autour de la progéniture des Four Hot Heroes.
Daria Followhill est la reine du lycée. Elève brillante, capitaine des pom-pom girls, elle est la fille que tous admirent autant qu’ils redoutent. Daria ne craint rien, sauf peut-être Penn, le capitaine de l’équipe de foot du lycée ennemi d’All Saints High.
Même s’ils ne sont pas du même milieu, Daria et Penn se connaissent bien. Ensemble, ils partagent un lourd secret. Quatre ans plus tôt, ils ont fait quelque chose dont ils ne sont pas fiers et qui les hantent encore aujourd’hui. Rancunier, Penn prépare sa vengeance envers Daria depuis ce jour-là. Alors quand il se retrouve hébergé par la famille Followhill, il a tout le loisir de mettre cette dernière à exécution.
Mais attention, la frontière entre haine et désir peut parfois se révéler très mince…
Presque vingt ans se sont écoulés depuis les derniers événements de la série Sinners of Saint et nous retrouvons cette fois les enfants des Hot Heroes. Dans ce premier tome de cette nouvelle saga, nous faisons la connaissance de Daria Followhill, fille de Jaime et Melody, héros du roman Sulfurous. Daria est la fille la plus populaire de son lycée, reine des pestes adulée et crainte de tous. Elle n’a aucun scrupule et n’hésite pas à rabaisser ses camarades. Du moins, tel est son comportement en public. Car une fois dans la sphère privée, on découvre une jeune fille bien différente : une adolescente mal dans sa peau qui a du mal à accepter de ne pas être au centre de l’attention et qui se sent délaissée par son entourage. Si au départ on la déteste, on apprend vite à l’apprécier ou tout du moins à voir derrière son visage de chipie. Elle est courageuse, craintive et surtout blessée. Daria est un personnage très complexe qu’il faut apprendre à connaitre et que je vous laisse découvrir plus amplement par vous-même.
Mais tout le sel de cette histoire revient sans conteste au personnage de Penn. Si on finit par apprécier la figure féminine qu’est Daria, Penn lui nous chamboule dès le départ. Sombre, secret et dangereux, il se rapproche très fortement du caractère des Hot Heroes. Issu d’une famille pauvre qui évolue dans un climat de violence et de drogue, Penn s’est forgé un caractère dominant, rancunier, manipulateur et perfide. Mais ne vous fiez pas à ce portrait peu flatteur car Penn est bien plus que ça. Au fur et à mesure de notre lecture, on découvre un jeune homme fiable et protecteur. Et ces qualités prennent vite le dessus sur le reste pour mieux nous faire craquer.
Dans ce roman, on a aussi le plaisir de retrouver (même brièvement) les Hot Heroes et plus précisément les parents de Daria, Jaime et Melody. Melody, personnage que j’ai détesté dans ce roman alors que je l’avais trouvé touchante dans Sulfurous. Je n’ai pas aimé son comportement envers Daria, la facilité avec laquelle elle baisse les bras face au comportement inacceptable de sa fille, qui au final cherche juste à se faire remarquer et aimer. En revanche, je suis toujours sous le charme de Jaime, toujours aussi attirant et protecteur.
Malgré mon amour pour les personnages, j’ai quand même trouvé ce premier tome un peu fade. Je n’ai pas ressenti ici autant d’émotions que dans les romans originels. Des rebondissements, des secrets, des révélations viennent apporter un peu de piment à cette histoire mais il m’a tout de même manqué quelque chose pour atteindre le coup de cœur. Je n’ai pas été submergée d’émotions au cours de ma lecture. Je ne dis pas ne pas en avoir eu mais celles présentes n’avaient rien d’intenses ou d’exceptionnelles. J’ai en revanche aimé l’utilisation du double point de vue avec une nette préférence pour les chapitres vus par Penn.
En bref, un premier tome à découvrir malgré quelques imperfections. Je suis curieuse de lire le prochain tome autour de Luna, la fille de Trent Rexroth et Knight, le fils de Dean Cole. A suivre…
J'ai adoré ce début de suite de la saga sinners.
C'est palpitant , je l'ai lu d'une traite...
vivement la suite. Merci beaucoup pour ce moment de détente.
isa
Dans ce roman, nous faisons la rencontre de Daria et de Penn alors qu’ils ont 14 ans puis nous faisons un bond dans le temps et nous les retrouvons alors qu’ils sont en dernière année au lycée. Daria est une fille qui n’a rien à envier puisqu’elle vient d’une famille aisée et qu’elle ne manque de rien mais ce n’est pas pour ça qu’elle est heureuse. En ce qui concerne Penn, lui n’a rien… Et les parents de Daria vont l’accueillir chez eux et bientôt ça sera la guerre à la maison entre Daria et Penn. Une ambiance malsaine déjà présente dans la maison s’intensifie avec l’arrivée de Penn et elle arrivera à son apogée avec l’arrivée d’une nouvelle personne…
Je crois que « Sulfurous » est le seul tome de la saga « Sinners » que je n’ai pas lu et ce n’est pas du tout volontaire. J’ai rapidement compris que nous étions en quelque sorte dans une sorte de spin off de la première saga de L.J Shen que j’ai lu avec comme héros les enfants des premiers héros. Pour ma part j’adore et j’adhère totalement à cette idée. Sachez que si vous n’avez pas lu la première saga, vous pouvez très bien lire ce roman et les suivants sans avoir peur d’avoir raté quelque chose.
Au début de ma lecture, j’ai eu un petit peu de mal car c’est vraiment malsain l’ambiance qui règne autour de Penn et de Daria. Nous nous rendons rapidement compte que Daria a du mal à communiquer notamment avec sa mère et qu’elle peut parfois se montrer garce. Il m’aura fallu du temps pour comprendre son personnage et réaliser ce qu’elle subissait et la souffrance qu’elle cachait aux yeux de tous. C’est impressionnant parce qu’au début de ma lecture, je n’aurais jamais pensé m’attacher autant à cette jeune fille. En ce qui concerne Penn, il a un côté bad boy et « connard » qu’on retrouve beaucoup chez les héros de L.J Shen. D’ailleurs, on se rendra compte que Penn s’entendra rapidement avec Jaime, père de Daria même si ce dernier ne veut pas qu’il touche à sa fille.
Il faut du temps pour comprendre les personnages et donc aussi un peu de temps pour être totalement accro à cette lecture. Au début, j’avais l’impression d’être « détachée » même si le roman se lisait très bien. J’aime toujours autant la plume de cette auteure. Il y a un vrai petit coté addictif et on a toujours envie de lire un chapitre de plus. Difficile de s’arrêter.
Nous ne sommes clairement pas dans une comédie romantique ou dans un conte de fées. Nos deux héros ( et les gens autour d’eux ) vont souffrir notamment psychologiquement et cela à plusieurs reprises. Ils sont maladroits, incompris et ils doivent faire des erreurs pour apprendre. C’est une histoire finalement assez puissante que nous conte ici L.J Shen et j’avoue qu’elle m’a marqué. Je ne suis pas prête de l’oublier de si tôt. J’ai vraiment été très sensible à la détresse de Daria qui ne montre rien et que personne ne soupçonne de souffrir à ce point.
Pour résumer et conclure ma chronique sur « Dirty Devil », ce roman est plus que surprenant grâce à l’importance de la psychologie des personnages qui nous surprennent tout au long du récit. On retrouve la jolie plume de L.J Shen et on ne peut être que comblée de retrouver les héros de « Sinners » et voir qu’ils sont toujours autant amoureux de leurs compagnes.