Penny Watson Webb

Je sentais que ce tome serait mon chouchou, déjà la couverture est la même que "Les Lionnes de Venise" de Mireille Calmel, ma duologie favorite. J'ai adoré cette histoire où l'héroïne passe par tellement d'épreuves, aucun temps mort, les événements s'enchaînent et cette histoire d'amour est vraiment particulière. Merci NetGalley et Harlequin pour cette belle lecture. Petite erreur sur la quatrième de couverture, c'est Audry et non Aubry.

Paris, 1202.

A la mort de Saladin, l'Orient est en guerre. Philippe Auguste se tient au courant des événements grâce à Renaud, l'un des fils du comte de Tonnerre qui y vit depuis dix ans. Audry est le chef des Cobras noir et voue une haine féroce pour Adelys de Rougy, la nouvelle espionne d'Adèle de Champagne. Tout comme pour Ysance, la reine-mère l'a modelé à sa guise jusque dans l'art de séduire.

A Venise, Adelys et sa sœur Philippa suivent le comte de Brunswick, le mari d'Adelys, une union purement politique orchestrée par la reine-mère. Quand celui-ci est assassiné, Philippa est accusée et elles sont obligées de prendre la fuite, trouvant momentanément refuge dans un couvent. Enjeu politique, Adelys est menacée de mort par Karl de Bavière qui n'aura de cesse de la traquer. Emissaire, Adelys joue de ses charmes devant les puissants de ce monde afin de garantir la sécurité de Philippa, simple d'esprit. Prisonnière d'Audry, la haine que lui voue celui-ci l'amène à une nuit de luxure, gage de non-retour. 

Sur le chemin du retour, Adelys est enlevée. L'enfer ne fait que commencer. C'est l'union de deux frères, Renaud et Audry, un Croisé et un mercenaire qui vont partir à la recherche d'Adelys, pion politique de la plus haute importance bien malgré elle.

Adelys devra subir bien des épreuves pour celui qu'elle aime tandis qu'Audry devra prendre une décision lourde de sens pour celle qu'il aime.

Quand la haine et la vengeance sont le reflet d'un amour dangereux, entre Orient et Occident !

Un troisième tome qui invite au voyage jusqu'aux confins du désert où se scellera une passion dévastatrice entre enjeu politique et conquête de territoires. L'autrice fait découvrir le charme subtil de l'Orient, ses us et coutumes tandis que les protagonistes du quatrième tome s'emboitent tout naturellement dans l'histoire.

Ayant été tellement enchanté par ma découverte et lecture du premier volet de cette saga que je n’ai eu cœur de m’arrêter en si bon chemin et me suis empressé de me procurer les autres chapitres déjà parus afin de m’en délecter au plus vite. Je suis plus content de ce choix tant ce nouveau chapitre réitère l’expérience d’une excellente lecture.

Cette fois-ci Penny Watson Webb nous embarque dans de lointaines contrées orientales dans lesquelles l’intrigue prend place en parallèle de celle du tome précédent, Le Lys et le Croisé. C’est pourquoi, je vous recommande fortement sa lecture avant de débuter celle-ci. En effet, cette dernière développe davantage certains aspects de ses incroyables et palpitantes intrigues royales et autres enjeux de cour, tout comme elle développe à merveille certains de ses protagonistes précédemment dévoilés. Ainsi, j’ai pris plaisir à en apprendre bien davantage quant à la période drastiquement mise à l’honneur dans cette série. Croisades se veut une épopée toujours aussi palpitante et captivante à découvrir. D’autant plus que l’épisode présenté se dessine riche et source d’évasion et de voyages dont j’ai adoré me repaître. Découvrir l’Orient d’antan ainsi que ses coutumes ancestrales m’a plus que dépaysé et totalement émerveillé. Comme par le passé et sans autant affabuler son œuvre de nombreuses descriptions, l’auteure parvient néanmoins à mettre en image avec efficacité de chaleureux paysages et autres désertiques environnements. Il en est de même pour les us et coutumes spécifique du moyen-orient bien loin des traditions occidentales de l’époque qui se sont dévoilées intéressantes et fortement pertinentes à découvrir. J’ai aussi été sensible à la dimension historique de ce volet qui explore une période foisonnante, fascinante et passionnante. Ainsi, l’ordre des Templiers est mis à l’honneur ainsi que celui, purement fictif, des Cobras Noirs ce groupe de mercenaires, fidèles au Saladin, aussi dangereux que trépidants. Quel plaisir j’ai donc pris à remonter le temps et à voyager grâce à la séduisante et alléchante plume de Penny Watson Webb. Ainsi, son style se démontre toujours aussi pertinent et délicieux à lire et purement addictif. Ainsi il ne m’aura pas fallu bien longtemps pour arriver à la dernière page de ce second chapitre qui me laisse encore plus impatient de continuer mon périple  en compagnie de personnages éloquents et attachants.

En effet et bien que j’avais déjà adoré faire la connaissance d’Ysance et d’Amaury mais je dois bien admettre avoir tout autant aimé découvrir l’héroïne de cette romance, Flamine cette jeune demoiselle aussi intrépide qu’indépendante. Soeur de Thomas partie en expédition militaire à la solde du roi de France, celle-ci se voit confier la gérance de son domaine, celui de Joigny dont le perfide et manipulateur comte de Rougy rêve de s’emparer. Bien que dévoilée faible et abattue par la conséquence de ses dernières fonctions, Flamine fera toujours force de détermination et son caractère assuré ainsi que son franc parlé m’ont plus que régalé. Surtout que ce tempérament de feu se dessine à l’opposé de celui des femmes du monde de Karim al-Din, ce sombre et taciturne guerrier oriental et membre des Cobras Noirs. C’est pourquoi et malgré un schéma se rapprochant quelque peu de précédent volet, l’évolution de cette dernière romance n’en reste pas moins différente et se dessine des plus intrigante. En effet, de par leurs différences ethniques et culturelles, ces derniers ne cesseront d’être en total opposition et malgré sa ténacité, notre jeune guerrier verra ses défenses  et ses convictions s’ébranler face à autant de persuasion. D’autant plus que ce dernier détient une place importe sur cet échiquier royal et celui-ci se verra contraint de se fiancer à cette intrépide demoiselle afin de maintenir une certaine stabilité entre les continents. C’est donc sans surprise que j’ai adoré suivre la dynamique de ce duo et le rythme palpitant de cette histoire de coeur débordante d’action et de passion. Sans pareil, Penny Watson Webb délivre une sensuelle et malicieuse romance qui, comme à l’accoutumée, m’a complément séduit et parfaitement diverti. Cette dernière allie toujours à merveille Histoire et amour et mieux encore, j’ai été plus que content de retrouver Ysance et Amaury ainsi que leurs enfants dont Audry qui se veut le héros du troisième volet que je m’apprête à dévorer. Étonnement, j’ai aussi été ravi de retrouver la machiavélique et complotiste Adèle de Champagne ainsi que son fidèle acolyte comte de Rougy que j’ai pris plaisir à détester.

Sans surprise, ce second volet se révèle aussi palpitant et captivant que son prédécesseur. J’ai apprécié en apprendre davantage sur la période des croisades brillamment mise en lumière par l’auteure. Ainsi, partir en ces terres lointaines s’est dévoilé des plus divertissant et totalement dépaysant. J’ai voyagé autant que j’ai vibré grâce à la passionnante et séduisante plume de cette dernière.

J'ai aimer ce livre aussi,une guerre entre normand et bretons qui fini bien.

Je m’attendais à lire un bon historique (mon pêché mignon) mais de là à avoir un coup de cœur !

J’avoue que le début a été un peu laborieux, notamment parce que je ne connais pas cette période de l’histoire et aussi par les bonds dans le futur aussi rapprochés qui m’ont un peu déroutés. En dehors de ça, je me suis régalé et après avoir lu de nombreux historiques (particulièrement ceux se déroulant en Ecosse), il fallait un certain renouveau pour me faire craquer. Penny Watson Web a su me prouver que je pouvais encore être éblouie par un historique et ce, grâce au travail de recherches minutieuses de l’auteure.

Le prologue se déroule en 1485 et met en lumière une période de l’histoire de France assez méconnue (du moins pour moi), la guerre entre la Bretagne et la Normandie. Vaincus, non s’en s’être vaillamment battus au péril de leurs vies, les Bretons doivent admettre leur défaite. Après avoir perdu son père, mort au combat, Conan de Ker Glenn, devenu seigneur du Mont Dol nous révèle au fil des pages son caractère et son désir de vengeance.

Après trois ans passés dans les cachots, Conan et ses compagnons d’infortune retrouvent leur liberté avec un seul projet : se venger de tout ce qu’ils ont subi.

Pour l’heure, un rappel du passé refait surface en la personne de Jacques de Montgomery qui rêve lui aussi de vengeance envers celui qui a causé la mort de son père.

Quant à Conan, il n’aura de cesse de se battre qu’une fois tous les Montgomery six pieds sous terre.

Bretagne, 1498. Le campement de Conan et ses compagnons d’armes subit l’attaque surprise de l’armée de Montgomery. 

A Pontorson, Jacques de Montgomery  aimerait marier sa sœur Brunhilde (connue sous le surnom de Brune) qui évidemment ne l’entend pas de cette oreille. Conviés à la Cour par Louis d’Orléans et Anne de Bretagne à l’occasion de leur mariage, le frère de Brune espère profiter de l’occasion pour que sa sœur trouve chaussure à son pied.

Janvier 1499 – Nantes.

Tout est fête et joie pour le mariage royal. Brunhilde est ravie de revoir la Reine dont elle a été la demoiselle d’honneur et dont un lien très fort les unit.

Celle-ci lui offre une faveur, celle de choisir elle-même son futur mari.

A une table du banquet, Conan et son ami Guillaume de Gallays dressent la liste des femmes qui pourraient apporter leur dot pour subvenir aux besoins des habitants du Mont Dol.

Dans le cloître, il aperçoit Brunhilde, la jeune femme qui avait déjà attiré son attention au mariage. Un petit incident et les voilà en train de s’embrasser sous les étoiles.

Brune se rend compte qu’elle a embrassé la seule personne qui lui est interdite.

Voyant que Conan ne s’est pas qui elle est, Brune va forcer le destin en partageant une partie de chasse avec lui. Mais quand on force le destin, celui-ci peut se révéler un véritable cauchemar et Brune va l’apprendre à ses dépens.

Brunhilde va faire un choix lourd de conséquences pour elle et sa famille mais si le mariage est la solution pour amener la paix entre les Bretons et les Normands, elle est prête à tous les sacrifices. 

En territoire hostile, Brune va devoir trouver sa place et se faire accepter par un peuple hostile à l’arrivée d’une Normande.

Brune n’aura de cesse de provoquer Conan pour arriver à ses fins quant à celui-ci c’est l’effet inverse qu’il recherche, il fera tout pour que Brune annule leur mariage.

La paix, déjà fragile pourrait être menacée si notre jeune couple ne se méfie pas de la personne qui est à l’origine de la guerre que se voue les Bretons et les Normands.

Tous les deux sont prêts à tout mais le destin en décidera-t-il autrement ?

Conan saura-t-il se rendre compte que sa femme n’est qu’un pion innocent dans un vaste complot ?

Brunhilde arrivera-t-elle à prouver son innocence et à conquérir Conan ?

Bien plus qu’un "Historique", Penny Watson Webb nous fait découvrir les dessous d’une histoire oubliée à travers celle de Brune et Conan où les secrets, les vengeances et les complots vont poursuivre le lecteur jusqu’à la dernière page.

A la fin de ma lecture, je n’ai plus qu’une hâte lire le deuxième tome et me demande ce que Penny Watson Webb et sa plume magnifique nous réservent.

Ma chronique : https://leboudoirdulivre.wordpress.com/2017/09/21/lepouse-ennemie-de-penny-watson-webb-heritiers-des-larmes-1/

Une romance intéressante sur une histoire d'amour entre un Croisé et une princesse d'Orient, deux mondes qui s'entrechoquent, qui s'apprivoisent pour ne former qu'un. On poursuit l'histoire des Tonnerre avec Renaud et Nesayem. J'ai aimé le déroulé de leur relation, le caractère des deux personnages, je trouve que c'est une romance bien sympathique et enrichissante sur les us et coutumes de la femme en Orient.

Saint-Jean d'Acre, 1201.

Renaud de Tonnerre et les autres Templiers sont dépités de leur mission qui s'est avérée suicidaire. Une énième croisade va voir le jour tandis que les Maures reprennent les places fortes de Jérusalem.

Paris, 1202.

Philippe de France veut empêcher l'alliance entre l'Egypte et l'Iran via une union politique. Dans le désert du Sinaï, Amaury s'apprête à enlever Nesayem, la princesse et fille préférée du sultan d'Egypte. Celle-ci l'a déjà rencontrée et ressent un trouble chaque fois qu'elle pense à lui. Tous les deux se retrouvent pris au piège de la situation géopolitique et vont devoir aller à l'encontre de leurs convictions. Enlevée, Nesayem est déshonorée à jamais par les actes de Renaud de Tonnerre. Torturé par père de la jeune femme jusque dans ses chairs, le sort de Nesayem et le sien est entre les mains du sultan Al-Adel. Tandis que se joue leurs destins, les Assassins mettent leur plan à exécution en tentant de les empoisonner. Quant à leur avenir, il semble qu'il n'autres choix que de se marier. Troublés par leurs sentiments mais gênés par leur union aussi soudaine qu'inattendue, ils ont du mal à se révéler l'un à l'autre.

Leur retour en France va être long et la relation nouvelle de Nesayem et Renaud est compliquée par les différences de culture de leurs pays respectifs.

A Champagne, Nesayem va être d'une aide précieuse pour les femmes Tonnerre.

Mais le danger se rapproche et l'amour de Renaud et Nesayem pourrait bien être compromis.

Nesayem saura-t-elle trouver sa place dans un pays étranger et dans la famille Tonnerre ?

Entre Orient et Occident, une alliance inattendue, promesse d'un avenir nouveau !

Comme je le disais, une romance des plus intéressantes de par le contexte historique et cette ambiance de douceur et de pureté de l'histoire d'amour mise en place entourée d'une guerre entre Orient et Occident, comme si l'amour de Nesayem et Renaud était dans une bulle à part du monde qui les entourent. La place de la femme en Orient est très bien représentée et décrite, de même que les différences de religion, d'us et coutumes, de traditions, de valeurs... Comme d'habitude, on ressent le travail historique de l'autrice, ce qui apporte ce petit plus par rapport à une romance classique. 

Super roman j'aime beaucoup, toutefois avait-t-on besoin d'éliminer ce personnage adorable a la fin?

Pas terrible

Franchement, l'histoire est très belle entre les deux protagonistes. Mais sérieusement, je trouve que la violence est trop forte. On aurait pu mettre "âmes sensibles s'abstenir", parce que sincèrement, il y a des scènes que je n'ai pas pu supporter. D'ailleurs, ça ne m'a pas donné envie de lire la suite.